Nalfein

NALFEIN

Nalfein -de son vrai nom Nathan Lincoln Feinsburg- a grandi dans le Tennessee avec ses parents (Linda et Tom Feinsburg) et de sa petite sœur nommée Violette.
Son enfance est rythmée par la violence compulsive de son père, celui-ci s'adonnant régulièrement à une consommation excessive d'alcool dans le saloon le plus proche. La nuit venue, il rentre ivre et se défoule sur son fils le traitant de bon à rien. Il encaisse tant bien que mal, préférant se faire frapper plutôt que d’imaginer sa mère ou sa sœur se faire battre.

Nalfein (surnommé ainsi par Violette) réprime son envie de voyage et de découverte afin de veiller sur sa mère et sa sœur. Dés l’adolescence, il aide Franck Gunt dans sa ferme pour gagner quelques piécettes afin de subvenir aux besoins de sa famille. Il côtoie à cette époque Taima (le fracas du tonnerre en langue Amérindienne). Un jeune Cherokee élevé par Franck Gunt. Taima ne parla jamais de son enfance à Nalfein, celui-ci préférait parler du présent. C’est de leurs longues conversations qu’ils entretenaient que Nalfein pu apprendre le Cherokee.

Les années passèrent, son père était toujours alcoolique, mais il n’osait plus porter la main sur qui que se soit, il savait que Nalfein n’hésiterait pas à répliquer, comme il l’avait fait dés que le courage et la force lui avaient permis. Sa vie bascule durant un hiver, lorsque sa sœur se réfugie dans les bras d'un jeune chercheur d'or de passage en ville. Celui-ci se prend d'affection pour cette frêle jeune femme. Peu de temps après leur rencontre, ils décident de partir ensemble à la recherche de pépites.
Linda, la mère de Nalfein décède la même année d’une pneumonie. Nalfein se retrouve alors seul... avec son père, qu'il abandonne à son triste sort pour retrouver sa sœur. Il claque la porte par un beau matin sans lui dire adieu.

Une année passa avant qu'il ne réussisse à la rattraper. Il apprend qu'elle aurait élu domicile près d'une ville nommée Esmeralda Creeks. A son arrivée, on lui raconte au saloon que sa sœur a disparu et que son amoureux en quête de richesse a été transpercé de flèches.

Il décide alors d'élire domicile dans la ville afin de nouer contact avec les autochtones alentours. Son vœu le plus cher étant de retrouver une bonne fois pour toute sa sœur Violette. Il se met en quête de rencontrer les différents chefs de villages alentours. Sa capacité à parler Cherokee l’aide fortement dans ses prospections.

Un conflit naissant avec un village indien proche d’Esmeralda Creeks mit le feu aux poudres. Des indiens auraient été surpris en train de voler du bétail. Les fautifs furent conduits à l’arbre aux pendus le lendemain de leur arrestation. Deux jeunes indiens, se trouvaient ligoter par les mains, les cordes dressées au-dessus d’eux. Nalfein s’enquit avec rapidité et docilité à comprendre leur geste, mais parlant leur langue il traduit immédiatement leur dire aux yeux de l’assemblée réunit devant la future exécution. La foule apprit que les jeunes indiens pistaient depuis deux jours un groupe de bandits qui avait volé à leur tribu pas moins de 5 chevaux.

Lucas Ace ordonna de relâcher les deux malheureux et réclama de Nalfein qu’il s’excuse en son nom et au nom de toute la ville. Certaines personnes de la foule huèrent, tandis qu’ils ne comprenaient pas pourquoi le spectacle était annulé. Un entretien s’en suivit avec Lucas Ace, fondateur de la ville d’Esmeralda Creeks, qui lui proposa un poste afin d’utiliser ses compétences linguistiques.

Soucieux de s'intégrer, Nalfein accepta l’offre, de plus, il s'attirait la sympathie des habitants par son amabilité et sa franche bonne humeur. Il aimait aider les gens et devient logiquement une personne de confiance pour tout le monde suite à ces actes. On pouvait compter sur lui, pourtant modeste dans l'âme, Lucas Ace devina en lui un caractère fort mais pourtant honnête. Il n'hésitait pas à remonter les manches pour aider, ou à taper du poing sur la table lorsque cela était nécessaire.

Une bonne entente avec les tribus indiennes proches de la ville était primordiale, cela lui permettrait de comprendre ce qui était arrivée à sa sœur... et accessoirement à l’homme dont elle s’était entichée.[center]